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Courts-métra(n)ges sous les étoiles
PROJECTION
sam. 3 oct
20h30—22h30
Place Sun Yat-Sen
Coin rue de la Guachetière et rue Clark
Comment un projecteur de cinéma peut-il éclairer les notions dispersées de la diaspora ? Comment se manifeste une relation fructueuse entre l'expression et la représentation diasporiques par le biais du film et des médias ? ÉTRANGERS COMMUNS : Courts-métra(n)ges sous les étoiles est une programmation collaborative de 12 courts-métrages réalisés par des personnes de couleur d'Amérique du Nord, représentant un éventail éclectique de styles.
Les œuvres à l'affiche déclinent sous différentes formes d'expression et de narration, des points de vue autobiographiques aux bribes expérimentales tirées de leurs expériences diasporiques personnelles ou observées.
Programmatrices // Amanda Nguyen, Cynthia Or, Kate Whiteway
So What est un court-métrage animé explorant les manières dont on juge les autres tout en se sentant mal dans sa peau. Il suit plusieurs personnages et montre leurs interactions quotidiennes avec les autres.
Grace An est une artiste spécialisée en animation 2D, bandes désinées et illustrations. Ses travaux, signés Sunshinable, ont fait l'objet de multiples conventions, expositions, festivals de films et publications canadiennes. Grace est originaire de Toronto, Ontario et vit actuellement à Montréal, Québec.
Boyfriend est un montage de vidéos YouTube enregistrées d'une webcam, et de représentations prédominantes de la masculinité en Asie de l'Est. Avec, en vedette, une reprise mandarine du hit "Boyfriend" de Justin Bieber, les images de stars de la K-pop, J-pop, ainsi que de la diaspora taiwanaise et des icônes de la cantopop sont entrecoupés par des confessions de "mecs" Asio-Américains à propos de la superficialité de l'idéal du mâle-hétérosexuel-romantique dans la culture asiatique.
Jennifer Chan crée des remontages de vidéos, des gifs, des installations et des sites Web qui défient les affectes sexistes créés par les médias. Ses travaux ont fait l'objet de projections et d'expositions en solo à Transmediale 2013 (Allemagne), Future Gallery (Berlin), Images Festival (Toronto), Vox Populi (Philadelphie), The Nightingale (Chicago), et plus récemment, LTD (Los Angeles). Ils ont également été mis en avant dans plusieurs publications telles que Rhizome, Furtherfield, LEAP, Dazed Digital, New Hive, et Sleek Magazine. La diffusion de ses vidéos est assurée par VTape (Toronto). Née à Ottawa, puis ayant grandi à Hong Kong, elle est présentement basée à Chicago.
∂∫¬ est la naissance de mon esprit fugace, mon anxiété existentielle fluctuante, l’ouroboros de mes rêves. Craignant ma propre essence, je défends une mort sensationnelle. Qu’arriverait-il si l’on ne pouvait plus faire confiance à nos propres pensées ? Quand on se rend compte que tous nos souvenirs heureux sont en fait une version insidieusement romancés d'une exclusion que l’on ignorait depuis toujours ? Des coeurs entrelacés battent comme un tambour s'éloignant du relent des fantômes perdus au sein du paradis synthétique de mon plaisir conscient. Un sentiment de désespoir sournois … dépouille toute béatitude. À quoi ressemble l’au-delà pour les âmes queer ? À qui devrais-je prier avec ma foi pourrie et mes racines diasporiques meurtries ? Entrez dans la cave palace et regardez, je fais une overdose de mythes et de rêves. Un collage expérimental de vidéos coagulant des images sacrées dans un royaume intérieur symbolique, méditant sur les identités religieuses, culturelles, sexuelles et de genre. La bile opalescente de la guérison spirituelle et les voies saugrenues qu’on parcourt afin d’échapper à l'oppression par l’imagination.
Dans cette vie, je suis une entité diasporique indienne/malawite/canadienne queer et trans. Je suis réel. Je suis détruit. In-détruit. Ma pratique artistique hybride plonge dans les symboles infinis autour des esprits magiques queer de la diaspora galactique, ainsi que la décomposition éphémère de tout ce qui est dit « réel » et « vrai ». Mon inspiration navigue à travers les marécages opalescents, parfumés des tourments du genre, des hallucinations romantiques et des créatures mythiques qui se prélassent sous les ruines de mon utopie. Je suis un/e artiste interdisciplinaire, avec de l’expérience en mise en scène, en chant, en tant qu’acteur, en réalisation cinéma, en photographie et en danse. Récemment diplômé/e de l’université McGill avec un Bachelor of Arts en études culturelles, je suis un DJ résident pour le collectif queer féministe Venus Radio sur CKUT, la station de radio locale de Montréal.
Vu à travers le regard de Quang, agé de 12 ans, Aquarium utilise une narration fluide. L'intermittence des rencontres, qui se manifeste par les sons, les textures, la spatialité et le mouvement, rappelle la mémoire qui nous trahit, déformée par l’expérience et l’imagination. Le film se déroule dans un motel et un bar en bord de route, soulignant l’isolement spatial et social. Un isolement d'autant plus étouffant par le chevauchement de l'espace familial avec l'espace commercial dans lesquels habitent Quang, son frère et leur grand-mère, ainsi que par l’ouverture de la caméra de Quang.
Omar Elhamy est monteur et scénariste basé à Montréal. Ayant vécu à Cairo, Dubai et Marseille, il s'est prouvé en tant qu'assistant réalisateur et monteur des projets qui ont notamment été sélectionnés aux festivals de Rotterdam, Venise et Marseille. Il est actuellement coscénariste pour deux longs-métrages.
Cabinet est le montage d’images numériques fixes d'objets trouvés à Buenos Aires qui, selon la réalisatrice, dénotent une essence chinoise. L'animation des objets au son du bandonéon tisse un dialogue sur les acceptions différentes de l'adjectif chinois, lorsque les éléments définis comme tels se retrouvent loin du port d'attache de la réalisatrice à Montréal. La vidéo a été confectionnée dans le cadred'une résidence d'exploration artistique à la Fundación ´ace para el Arte Contemporáneo à Buenos Aires.
Hera Chan est en pleine expérimentation artistique, jouant avec différentes techniques pour un cinéma plus contemplatif. Basée à Montréal, Hera a aussi beaucoup d’expérience en journalisme.
Tengri est une cérémonie d'inhumation par le vent, selon le shamanisme mongol. Le corps est transporté sur une charrette jusqu’à ce qu’une bosse la renverse. Là où tombe le corps déchu devient justement le lieu de la tombe du défunt.
Alisi Telengut, artiste basée à Montréal, crée une poésie visuelle sur les représentations lyriques des traditions nomades de l’Asie centrale. Ses travaux sont des animations d'images de peintures, créant ainsi l'impression de mouvement tout en travaillant avec des éléments visuels peints à la main. Ses films ont reçu des prix au 24ème Festival de Film International de Stockholm, ainsi qu’au 36ème et au 37ème Festival des Films du Monde de Montréal, et au Festival International du Film de Canada. En plus d’avoir été présentés aux festivals Slamdance, de Floride, d'Edinburgh, d'Annecy, ZINEBI, et à de nombreuses salles d’expositions et de cinéma internationales, ses films ont aussi contribué à des archives de recherche ethnographique, ethnoculturelle et archéologique.
Une relation intime entre humain et animal et entre humain et nature est représentée à travers un monde peint d'émotions et de larmes d’un chameau. Racontée par la grand-mère de la réalisatrice, Tears of Inge est inspiré d’une histoire vraie, d'une histoire mongolienne nomade.
Database est l'exploration d'un tunnel dysfonctionnel d’images. Le film vous invite à entrer dans un tourbillon de séquences empruntés d'une base de données, représentant le subconscient collectif dont on fait partie. Le recours à la répétition et la mise en boucle d’images illustrent une réalité virtuelle détachée et suspendue— un paysage intérieur, un état d'esprit ou un rêve récurrent. On est une génération absorbée dans ses rêveries. Grâce aux avancés technologiques accompagnées par l’internet, on a l'impression d’être surveillés et espionnés en tout temps par les médias sociaux— suscitant un sentiment d'aliénation vis-à-vis de notre société, tout en continuant de fonctionner parmi elle. Ce sentiment de détachement peut donner l’impression d’être divorcé de son propre corps, tout en ouvrant d’autres moyens de communication au delà du langage. Database joue avec les idées d’interprétations métaphysiques de communication humaine abstraite, ainsi que d’être perdu dans des tunnels d’interprétation, afin de développer une meilleur compréhension du monde.
James Huang est un artiste vivant et travaillant actuellement à New York. Il a étudié à l’université de New York et a obtenu un Baccalauréat en beaux-arts en photographie et en imagerie et une mineure en Studio Arts.
Tremor adresse les entrecroisements souvent disputés des pratiques culturelles et des espaces contemporains. La rétine du spectateur est ébranlée, accablée et aliénée par l’environnement du film. De même, la culture diasporique est à la fois familière et inaccessible. L’esthétique du film, émanant de l'assemblage d’iconographies culturelles accumulées, enveloppe le spectateur dans un romantisme de “l’Autre”. Ensemble, les vêtements "hérités" et traditionnels, le petit appartement et Elvis constituent le costume diasporique. Pourtant, ce sont les éléments disparates associés d'une façon stratégique qui permettent d’exprimer de manière cohésive une identité canadienne urbaine à la fois entraînante et impénétrable. Alors que le film explore des notions de romantisme culturel à travers ces juxtapositions, il révèle également une interprétation symbiotique et réciproque des échanges culturelles et des idées de « l’Autre ». Le terme Tremor ("secousse") fait à la fois allusion aux turbulences visuelles de la caméra et à l’instabilité intrinsèque à l’être diasporique.
Cynthia et Linx, colocataires à Montréal, se sont rencontrées à travers un désir mutuel de reconnection avec leur héritage chinois, ainsi que leur amour pour la cuisine et la mode. Venant de milieux différents, elles partagent toutefois une affinité pour la création artistique artisanale, la création d’images, la danse de poteau, la confection de vêtements et le fun comme concept clef pour leur création artistique. Leur collaboration en tant que colocataires et personnes est tout comme un projet d’art vivant et géant sur la culture des jeunes, sur son excessivité et son mal-être.
Ali Shan est un court-métrage documentaire sur le souvenir et les rêves. Ali Shan, une montagne située à Taïwan, est un site historique populaire auprès des touristes locaux, célèbre pour le soleil qui s'y lève de manière immaculée. En 1987, quand j'avais dix ans, j'ai monté jusqu'au sommet avec ma famille. Je me souviens que le soleil était tellement proche qu'on avait l'impression de pouvoir tendre la main et toucher les rayons de lumière. En décembre 2008, je suis revenu à Ali Shan avec une caméra 16mm de Bolex. J'ai cherché à recréer les souvenirs de cette expérience, à toucher le soleil. Certains éléments du son viennent d'une vidéo analogique datant de 1987 que mon père a filmée durant la première excursion.
Yung Chang 張僑勇, basé en Chine et au Canada, est connu pour ses longs-métrages documentaires Up the Yangtze (2008) et China Heavyweight Fruit Hunters (2013). Ces deux documentaires ont été présentés en avant-première au festival de film Sundance et ont ensuite reçu de nombreux prix, notamment deux Taipei Golden Horse Awards. Up the Yangtze figure parmi les documentaires qui ont recueilli le plus de recettes à sa sortie en 2008. China Heavyweight est sorti à plus de 200 salles de cinéma en Chine continentale - du jamais vu pour un documentaire traitant de questions sociales. Il travaille actuellement sur Eggplant, son premier long-métrage de fiction. Il est membre de Académie des arts et des sciences du cinéma, qui remet les Oscars du cinéma chaque année.
Dans un style proche du documentaire, Gaborone explore le lien d’une mère et sa fille dans leur voyage d'un continent à l'autre en vue de son entrée à l'université. Des tensions surviennent lorsqu’elles commencent à se rendre compte toutes les deux qu’il s’agit de la fin d’un chapitre de leur vie et le début d’un nouveau dans lequel elles sont plus indépendantes l’une de l’autre. Le film utilise les sites géographiques pour explorer les réalités dans l’acte de quitter son lieu d’origine, sa culture et son identité, ainsi que la peur et la solitude qui s’ensuivent lorsqu’un nouveau monde ne correspond pas aux attentes.
Noncedo Khumalo est étudiant de deuxième année en film d’animation à l’école de cinéma Mel Hoppenheim à l’université Concordia à Montréal. Elle est originaire de Montréal, de Johannesburg (Afrique du Sud) et du Mbabane (Swaziland). Son éducation multiculturelle influence à la fois ses films et ses designs.
Dans A Winter Song, Zhang travaille inlassablement afin de bâtir un avenir pour sa famille dans leur pays d'adoption, mais une maladie récurrente viens mettre en péril sa sécurité et sa détermination. A Winter Song (Une chanson d'hiver) raconte le drame humain derrière un propriétaire chinois d'un dépanneur typique de Montréal. Inspiré d'une histoire vraie.
男主角老張和許多華人移民一樣,為了生活辛苦經營一週七天不打䙤的便利商店. 在這個陌生的新國家他一直努力工作,就是為了帶給家庭安定的感覺.而週而復始的 辛勤和所背負的家庭責任在有一天突然發生轉變,且是一個很大的挑戰----曾經得過 的淋巴癌又有復發的可能… 改編於真實故事
Aonan Yang est un cinéaste et producteur basé à Montréal. Il est le co-fondateur de GreenGround Productions, une compagnie de production de films qui se spécialise dans les coproductions internationales; il est aussi le co-fondateur de CineGround Media, un système de location de caméra, de production et de post-production centré autour des systèmes de cinéma digital RED et ARRI.