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Viola Chen 陈宜晴, There Are Things I Want Besides A Home, impression numériques sur acétate, 2016.   

Romances de diaspora : Au-delà d’un désir

Dans un État colonial de Blancs, les sujets diasporiques racisés vivent la dislocation dans l’absence de sentiment d’appartenance, par leur invisibilité, par leur hypervisibilité, par leur désir inassouvi. Ce projet collaboratif explore les manières de s’émanciper en n’étant jamais chez soi, ou en n’ayant même plus l’envie d’être chez soi. Dans le vécu de ses potentialités, de nouvelles narrations de romance et de coopération surgissent entre nous et émergent parmi nous.

Que se passe-t-il lorsque le désir d’un lieu (un chez-soi, le chez-soi ou autre) s’effrite ? Lorsque nous nous résignons à ne jamais pouvoir se sentir pleinement à l’aise, nos corps se confrontent à de nouvelles potentialités. Nous avons alors le choix de rendre cet inconfort à la fois supportable et exaltant. Ce projet est une exploration des choix qui redonnent du sens à nos corps dénués et rendus chaotiques par une rupture diasporique.

COMMISSAIRE D'EXPOSITION   Viola Chen 陈宜晴

Exposition 9 avril—11 mai, 2016
De mardi à dimanche 5—23h
Vernissage 20 avril, 12—3h
Casa del Popolo (4372, boul. St-Laurent)

Co-presented with the Howl Arts Collective 
as part of Festival Howl arts 2016 !

ARTISTES
An Li
Emily Yee Clare
Jesse Katabarwa
Richenda Grazette
Team Sagittarius
Võ Thiên Việt
Viola Chen 陈宜晴  
Yuki Kasaï Paré


Rencontre avec les artistes + discussion libre

Yuki KasaÏ-Paré, sans titre, techniques mixtes sur panneau en bois, 2016.

La présentation des artistes de leurs travaux est suivie d'une discussion libre sur les romances avec l'art contemporain dans les communautés diasporiques de personnes de couleur.

Rencontres + discussion 23 avril, 15—17h
Casa del Popolo (4372, boul. St-Laurent)

An Li, Võ Thiên Việt, and Emily Yee Clare. Trois humains. Qui faisaient de l’art. Il était une fois. Par amour pour leurs communautés, et par colère contre ceux qui les emmerdent.

Jesse Katabarwa is a dope artist. Il entreprend des projets en tant que graphiste et en tant que directeur artistique à son compte. Son travail a été exposé et publié à New York, en Suisse, en Allemagne et en Autriche. Aujourd’hui sa pratique d’artiste est guidée par l’idée que la communication visuelle peut-être un porte-voix puissant pour les enjeux sociaux et être un échappatoire autant pour les créateurs que pour leur auditoire.

Richenda Grazette est étudiante en quatrième année à l’université McGill, spécialisée en Études féminines et Études ethniques et raciales canadiennes. En 2016, la série The Black Americana a fait partie de l’exposition House of Vans, ainsi que “Dissonant Integrations”, organisée par le groupe Ethnocultural Art Histories Research à Concordia. Elle est membre du Black Students’ Network à McGill depuis deux ans, pour lequel elle a fondé un zine de compilation d’art annuel.

Team Sagittarius est un collectif formé par Hope Erin Phillips, Raoul Olou et Nicole Pacampara. Ils se sont trouvés (et ont créé « We Are Fine, We’ll Be Fine ») à Montréal à l’occasion de Critical Hit 2015 de l’université Concordia, un incubateur de jeux expérimentaux. Ils sont artistes, pirates informatiques et raconteurs. Et oui, nous sommes tous Sagittaires.

Viola Chen 陈宜晴 est éducatrice et artiste venant de Tianjin, qui habite actuellement à Montréal sur le territoire non-cédé de Kanien’kehá:ka. Chaque photo qu’elle prend est une photo de sa grand-mère.

Yuki KasaÏ-Paré est une Canado-japonaise de 22 ans qui vit actuellement à Montréal. Elle travaille principalement avec des panneaux en bois, l’acrylique, le plâtre, des photos pornographiques trouvées et du papier mâché. Elle est particulièrement inspirée par les mûrs endommagés par l’eau, les chantiers de construction, les quincailleries et les déchets recyclables déposés en bordure de rue les jours de collecte.